Danse macabre avec la sorcière (1491)
Source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3143810/f27.item Mes bonnes gens ayes pitie De moy: et toute pecheresse Et me donnes par amitie Don de patenostre ou de messe Iay fait du mal en ma ieunesse Dont icy achete la prune Si pries dieu que lame adresse Nul ne peut contre sa fortune La danse macabre des femmes (édition de Guyot Marchant, 1491) Contrairement à une idée répandue, la sorcière n'a que peu servi de combustible au Moyen Age. Depuis le Canon Episcopi (début du Xe siècle ?), l'Eglise considère la sorcellerie comme une superstition et non comme une hérésie. Le texte souligne que la croyance hérétique tient au fait de croire que ces transformations ont lieu dans le corps, quand elles sont en réalité des visions oniriques inspirées à l'esprit. C'est la croyance en la réalité de ces illusions qui constitue une hérésie susceptible d'excommunication. Une argumentation subtile, mais économe en fagots et buchers. ...