Même en allemand, y avait pas moyen de mourir tranquille (1468)
Avec la Bible et surtout le Donat (L'Ars minor, une grammaire latine), l'Ars Moriendi fut le bestseller des débuts de l'imprimerie. L'Incanabula short title catalogue recense une centaines d'éditions de l'Ars Moriendi entre 1471 et 1501, dont des traductions en allemand, français, anglais, italien, hollandais, catalan ou espagnol. Les éditeurs avaient vite compris qu'il y avait plus à gagner (et à moindre risque) avec cette brochure d'une quarantaine de pages, souvent imprimée à la va-vite, qu'avec des Sommes théologiques de plusieurs centaines de pages.
A ces incunables typographiques, il faut ajouter les incunables xylographiques (des brochures qui n'utilisaient pas de caractères mobiles, mais uniquement des bois gravés), dont cet exemplaire en allemand de 1468-1469. Pendant une vingtaine d'années (entre 1450 et 1470), l'impression xylographique a pu concurrencer l'impression typographique sur certains segments du marché grâce à des coûts réduits (en matériel, personnel et caractères mobiles) et à la possibilité d'amortir de petits tirages sur un marché local.
Cette édition xylographique de 1468 de l'Ars Moriendi est en ligne sur Gallica
Wikipedia sympa qui nous offre la signification de la 7è gravure
RépondreSupprimerL’orgueil du mourant est l’une des cinq tentations répertoriées par l’Ars moriendi. Sur cette représentation, le démon propose une couronne au mourant, sous l’œil désapprobateur de Marie, Jésus et Dieu. Sculpture sept (4a) parmi onze, Pays-Bas, circa 1450
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DLF