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Affichage des articles du février, 2025

Citroënistes de tous les pays, unissez-vous (Citroën à Moscou - 1912)

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  La société par actions « Engrenage Citroën » était une entreprise russo-française dont le siège était situé à Saint-Pétersbourg.   Fondée en 1912 en collaboration avec l'entreprise française d'André Citroën – qui, peu de temps après, deviendra mondialement célèbre en tant que fondateur du géant automobile Citroën – la société était initialement spécialisée dans la fabrication de roues dentées (engrenages). Elle fut créée avec le soutien financier de la Banque commerciale internationale de Saint-Pétersbourg et en partenariat avec la Société de la Manufacture de Kolomna. Selon les statuts approuvés par décret impérial le 12 février 1912, le capital initial de la société s'élevait à 600 000 roubles, répartis en 6 000 actions de 100 roubles chacune. André Citroën, ingénieur et entrepreneur français, possédait un brevet sur la fabrication d'un engrenage hélicoïdal perfectionné (dont le profil a inspiré l'emblème de Citroën). Il cherchait à élargir le marché de ses prod...

Daniel Neuberger : Rigodon macabre pour Ferdinand III

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Le Kunsthistorisches Museum de Vienne présente jusqu'au 9 juin 2025 la première exposition jamais consacrée au sculpteur sur cire Daniel Neuberger (Augsbourg 1621 - 1680 Rastisbonne) sous le titre : Wachs in seinen Händen. Daniel Neubergers Kunst der Täuschung ( De la cire entre ses mains. L'art de la tromperie de Daniel Neuberger ). Le céroplasticien baroque est enfin mis à l'affiche. L'une des oeuvres exposées, Der Tod Kaiser Ferdinands III. als Sinnbild der Vergänglichkeit ( La mort de l'empereur Ferdinand III comme symbole de fugacité ) souffrira peut-être de son titre ampoulé et de son petit format (26 x 36 cm hors cadre), mais ce sera l'occasion pour les amateurs de l'admirer après restauration... maintenant que tous les squelettes ont recouvré leurs membres et, pourquoi pas, d'en faire un support de méditation pour les CEO qui ont un compte sur Linkedin. Vue de l'exposition. Crédit KHM Wien   Bien que les sources accessibles au commun des ...

Koschmider, Martin, Epstein, Ono : Les Fab Four qui ont fait les Beatles

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En 1966, un Beatles a dit " We’re more popular than Jesus now", mais qu'aurait été la popularité de Jésus sans Paul de Tarse et Marcion ? Pour paraphraser la Genèse, ils sont quatre à avoir façonné les Beatles à leur image... Le succès des Beatles ne repose pas (uniquement) sur le talent de ses membres, mais aussi sur l'influence déterminante de plusieurs entrepreneurs de talent. Bruno Koschmider leur a offert leurs premières scènes à Hambourg, forgeant leur endurance et leur style, George Martin a été l’architecte  de leur son révolutionnaire, tandis que Brian Epstein a façonné leur image et orchestré leur ascension. Enfin, Yoko Ono a influencé l’évolution artistique et personnelle de son mari. Chacun d'eux, à sa manière, a contribué à l'essor et à la légende des Beatles, transformant un banal group de rock en phénomène mondial. Hambourg 1960 : Les Beatles à bananes quand ils étaient cinq.   Bruno Koschmider (1926-2000) : le catalyseur de l'expérience ha...

Un pseudo-Décaméron et de la pulp fiction yiddish par l'homme qui a escroqué Joyce

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Par ses méthodes commerciales, son absence de scrupules, mais aussi par son goût pour les avant-gardes, Samuel Roth est infréquentable. Il fait songer à des éditeurs de curiosa  comme Gay, Pierre et Jean Fort, Louis Perceau, Pascal Pia ou Eric Losfeld. La seule différence, c'est que Samuel Roth passa de nombreuses années en prison. Au bon vieux temps, les pépères la morale et les tontons la pudeur ne plaisantaient pas avec l'outrage à leurs bonnes moeurs américaines.